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Serment d'Hyppocrate
Version originale d'Hyppocrate
Je jure par
Apollon, médecin, par Esculade, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et
toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et
ma capacité, le serment et l'engagement suivants : " Je mettrai mon
maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec
lui mon savoir, et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins; je tiendrai ses
enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur
enseignerai sans salaire ni engagement. " Je ferai part des préceptes,
des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon
maître, et aux disciples liés par un engagement et un serment suivant la loi
médicale, mais à nul autre. " Je dirigerai le régime des malades à leur
avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et
de toute injustice. " Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en
demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion; semblablement,
je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. " Je passerai ma
vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté. " Je ne
pratiquerai pas l'opération de la taille, je la laisserai aux gens qui s'en
occupent. " Dans quelque maison que j'entre, j'y entrerai pour
l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur et
surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
" Quoi que je vois ou entende en société pendant l'exercice ou même
hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a pas besoin d'être
divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me
soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais
parmi les hommes; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort
contraire !
SERMENT D'HIPPOCRATE
Serment
d'Hippocrate proposé par l'Ordre national des Médecins Révision 1996
"Au
moment d'être admis(e) à exercer la médecine, je promets et je jure d'être
fidèle aux lois de l'honneur et de la probité. Mon premier souci sera de
rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments,
physiques et mentaux, individuels et sociaux. Je respecterai toutes les
personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur
état ou leurs convictions. J'interviendrai pour les protéger si elles sont
affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même
sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois
de l'humanité. J'informerai les patients des décisions envisagées, de leurs
raisons et de leurs conséquences. Je ne tromperai jamais leur confiance et
n'exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les
consciences. Je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me les demandera.
Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la
gloire. Admis(e) dans l'intimité des personnes, je tairai les secrets qui me
seront confiés. Reçu(e) à l'intérieur des maisons, je respecterai les secrets
des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs. Je ferai tout
pour soulager les souffrance. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je
ne provoquerai jamais la mort délibérément. Je préserverai l'indépendance
nécessaire à l'accomplissement de ma mission. Je n'entreprendrai rien qui
dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour
assurer au mieux les services qui me seront demandés. J'apporterai mon aide à
mes confrères ainsi qu'à leurs familles dans l'adversité. Que les hommes et mes
confrères m'accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je
sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j'y manque."
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